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Biographie

De l'enfance à aujourd'hui...

Adrien Vernet, né le 17 juillet 1994 à Avignon, a vu le jour au sein d'une famille aimante, d’une mère, dévouée au foyer, d’un père maçon de profession, très peu présent à la maison pour subvenir au besoin de sa famille, et d’une petite sœur Clarisse. Adrien grandit dans un village Domazan dans le Sud de la France.

Dès l'âge de 4 ans, le bégaiement s'immisce dans la vie d'Adrien, devenant son plus grand combat. Cette épreuve s'insinue si profondément en lui qu'elle finit par influencer ses interactions sociales, forgeant en lui un monde intérieur qu'il s'emploie à exprimer dès son plus jeune âge à travers des créations. Adrien se révèle un enfant très calme, sage et réfléchi, s'exprimant davantage par l'action que par les mots. Ses parents voyant son potentielle l'inscrivent à des cours de dessin.

Toutefois, l'école n'est jamais un lieu où Adrien se sent à l'aise. À mesure qu'il grandit, le fossé se creuse davantage entre lui et les bancs d'école. Il peine à trouver sa place au sein de la société. À l'adolescence, le bégaiement se fait de plus en plus oppressant, un fardeau complexe et douloureux qui engendre une anxiété sociale profonde. Au collège, il n'exprime pas encore la souffrance liée à son bégaiement à travers ses créations. Ses œuvres se focalisent alors sur les figures emblématiques de films d'horreur mais toujours dans une ambiance sombre (était-ce un moyen inconscient de matérialiser et exprimer ces tourments ?), réalisées à l'aide d'argile, de papier journal et de dessins. À cette étape, ses créations ne reflètent pas encore la profondeur du désespoir qui émergera par la suite. Mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste émotionnellement très présente.

Adrien entreprend des stages pour apprivoiser et maîtriser cette altération de la parole, parvenant, à force de travail acharné et d'une lutte sans fin contre lui-même, à en devenir maître. 

Au lycée, il décroche son baccalauréat STI Arts Appliqués en 2012 à Avignon, un tournant qui lui fait entrevoir des signes de positivité, notamment grâce à ses camarades partageant une passion commune : l'art. Ses enseignants, éblouis par son talent, l'encouragent vivement.

C'est pendant les cours d'Art appliqués qu'Adrien découvre une toute nouvelle approche du travail artistique, explorant divers thèmes et sujets de manière novatrice. Cette méthode lui a offert un cadre clair et structuré pour développer ses idées de façon concise. Cette approche novatrice lui a enseigné l'importance de mener des recherches d'ambiance, de références et de croquis pour construire efficacement ses concepts. Il a également expérimenté différentes techniques de dessin, les articulant autour de chaque sujet. Une seconde phase cruciale consistait à sélectionner les idées les plus prometteuses, puis à envisager les matériaux à utiliser. Cette nouvelle perspective professionnelle a permis à Adrien de trouver son style graphique, en établissant un lien avec son vécu et ses tourments. Ses créations reflètent désormais les thèmes qui le touchent profondément, explorant l'évolution de l'humanité à travers les âges, de l'homme des cavernes à l'ère moderne. Chacun de ses travaux résonne avec la violence qu'il ressent et les perspectives qu'il envisage.

Il poursuit ses études en infographie à Nîmes, où il obtient sa licence en 2015. Préférant explorer d'autres horizons que l'infographie, il s'essaie un temps aux Beaux-Arts de Marseille, une expérience qu'il interrompt pour des raisons personnelles. Lors d'une pause prolongée de trois ans, Adrien murit et sublime ses créations autour de la thématique de l'humain, explorant leurs désespoirs, difficultés, leurs non-dits et leurs résilience. 

En 2016 il s’inscrit  au concours de "La Nuit des Talents" à Marseille, où il présentera sa sculpture, la femme enceinte, faite en fil de cuivre raflant ainsi le premier prix. Ce moment marquant révèle une perspective unique qui ne cessera de captiver et d'évoluer au fil du temps. 

Depuis 3 ans Adrien travaille dans l’entreprise de maçonnerie de son père, et parallèlement, il réalise ses créations dans son atelier.  

 

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Depuis mon enfance, je n'ai jamais véritablement trouvé ma place dans la société. C'est cette dissonance qui m'a poussé à scruter et à questionner les êtres humains qui la peuplent, explorant ainsi la thématique de l'homme de manière profonde. Dans cette quête, la sculpture et le dessin se sont imposés comme mes outils d'expression privilégiés, un langage non-verbal permettant de traduire toute ma sensibilité, ma souffrance, mes émotions et mes aspirations, oscillant entre espoir et désespoir. Mon œuvre cherche à donner voix au chapitre, à l'art de la parole propre à l'humanité, ce discours vital et pourtant parfois déconcertant pour moi. 

Démarche artistique

Chaque création vise à insuffler une vie propre à mes personnages, par le biais de l'expression corporelle mais aussi par le cri, voire le hurlement, cherchant ainsi à interpeller le visiteur au plus profond de son être.

 

Le dessin, comme la sculpture, sont une voie privilégiée pour transmettre des sentiments, des idées, des réflexions sans avoir besoin de prononcer le moindre mot. Chaque coup de crayon, chaque torsade de cuivre, est une manière de donner vie à mes pensées les plus intimes. Chaque œuvre est une toile silencieuse, un témoignage muet de mon univers intérieur.

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Quelques unes de ces 1ères créations

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